L’association des anciens de l’UNEF se souvient du 6 décembre 1986, date à laquelle un étudiant de 22 ans, Malik Oussekine, trouva la mort sous les coups de matraque, rue Monsieur le Prince à Paris. Elle était représentée ce 6 décembre 2020 par Jean-Jacques Hocquard, aux côtés de Melanie Luce, présidente de l’UNEF et des représentants de la Mairie de Paris, pour se recueillir et se souvenir qu’il y a 34 ans, Malik Oussekine était battu à mort par les voltigeurs de Pasqua. PLUS JAMAIS ÇA !

communique unef 6 12 2020Il y a 34 ans, dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, pendant que des milliers de jeunes manifestent au Quartier Latin, l’étudiant Malik Oussékine meurt assassiné sous les matraques de deux policiers du peloton de voltigeurs motoportés. Ni les cortèges, ni le retrait du projet de réforme Devaquet ne lui ont rendu la vie.

« Plus jamais ça » fut notre slogan, plus jamais de violences policières, plus jamais de racisme.

Les pelotons ont été dissous, les policiers pourtant condamnés aux assises pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, sont restés libres.

« Plus jamais ça », tel était notre serment.

En mémoire de Malik Oussékine, avec sa famille, ses amis, ses camarades, de manière solidaire, nous renouvelons notre engagement ; Plus jamais ça !

Paris, le 5 décembre 2020

 Le conseil d’administration de l’Association des anciens de l’UNEF