Le 11 décembre au Maltais rouge (40 rue de Malte 75011 Paris), l’AAUNEF organise un débat autour du livre de Frédérick Genevée et Guillaume Hoibian, Histoire de l’UNEF (1971-2001à, du « Renouveau » à la « réunification », coédité par Arcane 17 et Syllepse dans la collection Germe. Ce sera l’occasion de croiser à distance et sereinement les regards, les mémoires, de différents actrices et acteurs de cette période de compétition, voire de confrontations, entre deux organisations se réclamant d’un même sigle et d’un même héritage.
Cette soirée conviviale s’achevera convivialement par un pot.
Pour aller plus loin:
- préface de Sophie Béroud, politiste, spécialiste du syndicalisme, laboratoire Triangle, ENS Lyon.
- « Résurrection d’une mémoire : reconstitution d’une histoire », avant-propos par Ioanna Kasapi, Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon et Robi Morder
- « Écrire l’histoire de l’UNEF, entretien Frédérick Genevée, Guillaume Hoibian et Robi Morder »
- la 4e de couverture:
- Pendant trente ans, deux branches du syndicalisme étudiant se sont revendiquées d’un même sigle, l’UNEF. Elles ont fusionné en 2001. Ce livre, c’est l’histoire d’une de ces branches, dite «Renouveau» puis «Solidarité étudiante», dont il ne restait guère de traces après la disparition de ses archives.
Frédérick Genevée et Guillaume Hoibian ont dû reconstituer un patrimoine éparpillé comme un puzzle, en récoltant chez les actrices et acteurs de ces trois décennies oubliées, documents, témoignages, affiches, photographies.
Loin des seuls débats internes, cette histoire aborde les enjeux de la politique universitaire française, les transformations et la massification des mondes étudiants.
Les questions posées sont aussi celles du syndicalisme salarié : défense des droits, luttes et institutionnalisation, place des services, rapport au politique, place des femmes et féminisme, relations internationales.
Cette UNEF a été un lieu de formation et d’apprentissage pour plusieurs générations. On y rencontre des personnalités connues, telle Sophie Binet dirigeante actuelle de la CGT, mais surtout des moins connues et toujours actives dans les syndicats, les associations, les partis.Cette histoire, c’est en partie celle de la gauche française et de ce qu’on a appelé la « galaxie communiste ». Elle intéresse toutes celles et ceux qui se préoccupent du devenir du syndicalisme.